Avec l’engouement justifié pour les méthodes de santé alternatives, le jeûne intermittent a naturellement su séduire bon nombre d’adeptes. Cette méthode curative repose alors sur le fait de sauter un ou plusieurs repas par jour afin de moins solliciter son système digestif.
Contrairement au jeûne conventionnel, cette méthode de jeûne se veut moins drastique et aussi moins contraignante. Il n’empêche que cette médecine alternative, si elle présente un bon nombre d’avantages, nécessite cependant d’adapter bon nombre de comportements en conséquence.
Les bienfaits du jeûne intermittent et ses inconvénients
En premier lieu, le jeûne intermittent présente les mêmes caractéristiques que le jeûne absolu, bien que celles-ci ne soient pas aussi abouties. En effet, le fait de jeûner permet de détoxifier son organisme de manière parfaitement naturelle.
En étant privé de nourriture durant une période raisonnable, votre corps adapte ses ressources en conséquence et entretient votre organisme naturellement. Le jeûne, alors, permet ainsi d’assainir ses organes, ses défenses immunitaires et permet de ce fait d’éviter de nombreuses maladies. On estime qu’une pratique du jeûne occasionnel diminue même considérablement les risques de développer un cancer. La médecine allemande et russe étudie à ce jour cette méthode thérapeutique aussi simple d’efficace afin d’en mesurer la portée exacte de ses bienfaits.
Le jeûne intermittent permet de profiter de ces bienfaits, sans pour autant se priver de nourriture trop longtemps. Au-delà d’une certaine période sans nourriture, le corps requiert en effet des nutriments pour combler quelques carences énergétiques.
Réadapter ses habitudes en fonction de la pratique de son jeune intermittent
Un corps qui subit un jeûne se ressource mais se prive en même temps d’énergie. Bien que vous ressentirez un regain vitalisant dans les premiers jours de jeûne, ceux-ci ne seront toutefois que temporaires.
En premier lieu, votre corps doit être habitué au jeûne intermittent avant que vous ne le sollicitiez trop. Pratiquez cette méthode de jeûne partielle plusieurs fois, de préférence durant des périodes d’inactivité, afin que votre corps y soit habitué. Par la suite, vous pourrez mener un train de vie naturel en sautant plusieurs repas par jour une fois que vous y serez parfaitement habitué.
Cette méthode, toutefois, ne vaut que si vous pratiquez une activité physique soutenue. Dans l’éventualité où vous souhaiteriez vous adonner à une activité physique sportive durant votre jeûne intermittent, il vous faudra alors respecter quelques principes de précaution.
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La pratique du sport dans le cadre du jeune intermittent
En premier lieu, privilégiez des sports reposant sur le souffle. Le yoga et la méditation, en effet, sont réputés aussi bénéfiques que certaines activités physiques au regard des bienfaits apportés à votre corps.
Aussi, ne compensez pas vos absences de repas avec d’autres repas plus calorifique encore. Mélangez habilement légumes et féculents en privilégiant la viande blanche ou le poisson avec un fruit en dessert. Avec de pareils nutriments vous pourrez ainsi pratiquer une activité physique soutenue dans le cadre de votre jeûne.
Si vous pratiquez le jeûne intermittent à raison d’un repas par jour, assurez-vous qu’il s’agisse de votre déjeuner. Ne pratiquez alors votre activité sportive qu’après la digestion, soit entre 16 heures et 20 heures. Vous ressentirez alors moins les carences énergétiques de ce régime atypique.
Il est bien entendu préférable de ménager ses efforts dans un premier temps et de pousser l’exercice physique un peu plus loin de manière progressive. À la moindre fatigue inhabituelle, cessez votre séance de sport. Il faudra laisser le temps à votre organisme afin de s’habituer à cette méthode de jeûne salutaire pour votre corps.
